Tous les produits sont faits avec fibres naturelles et ils se joignent au répertoire décoratif typique de l’artisanat de la Sardaigne de nouveaux motifs développés en collaboration avec des artistes locaux comme Maria Lai qui est considérée une des artistes sardes contemporaines vivantes les plus importantes. C’est d’ici que la montée vers la Montagne Tisiddu commence, cette montagne est le Tacco qui domine sur Ulassai, dont le sommet qui est appelé Bruncu Matzeu a une altitude de 957 mètres. Le premier tronçon a une dénivellation remarquable qui peut être parcouru dans environ 20 minutes. Arrivés à un vire (cercle de roc horizontale qui interrompe la montée), on rencontre le premier carrefour et on continue sur le sentier à gauche. Une partie assez raide permet de remonter l’arête de la montagne et, après environ 15 minutes, de rejoindre le sommet qui constitue une terrasse panoramique spectaculaire: en effet, outre le scenario suggestif offert par le pays dessus et par les montagnes environnantes, le coup d’œil embrasse toute la Sardaigne orientale, des sommets du Gennargentu au monument naturel de Perda et Liana, du voisin Mont Corongiu de Jerzu aux loins Sette Fratelli (Sept Frères) près de Cagliari. De plus, on peut bien voir la côte de Tortolì et Arbatax. Bruncu Matzeu est aussi une zone GPS pour les Géo-chercheurs de tout le monde qui sont passionnés de chasse au trésor. En effet, le sentier Tisiddu est appelé aussi « Sentier du Trésor » et ajoute mystères et secrets du passé au contexte de splendeur sauvage.

La légende dit que au début du siècle, il y eu un assaut du train sur la ligne de chemin de fer à voie étroite sur laquelle le Petit Train Vert voyage entre Jerzu et Gairo, selon un plan d’incroyable audace par un groupe de très adroits aventuriers, lesquels réussirent à voler un cargaison considérable de napoléons d’or. Malgré les recherches persistantes, aucune trace fut trouvée du seul voleur vivant qui s’était réfugiés sur les Tacchi d’Ogliastra avec tout le butin et qui l’avait caché avant de se fuir en vivant dans la clandestinité, traqué par la gendarmerie. En descendant du sommet, on parcourt pour environ 10 minutes une pente qui conduit à une deuxième embranchement opportunément signalisé, à la fin duquel on arrive à une petite grotte (excellente cachette pour les napoléons d’or?) qui peut être visité si on a une torche.
D’ici le parcours n’a plus de dénivellations, donc continuer est très facile. En rebroussant chemin, on arrive au premier carrefour (sur le vire), on reste à gauche et après avoir continué pour environ 15/20 minutes, après une troisième embranchement, il y a une autre caverne connue avec le nom de Grutta de Is Janas, cette caverne est particulière pour la beauté singulière de ses rocs entièrement éclairés par le soleil. Il faut faire beaucoup d’attention (surtout s’il y a des enfants) parce qu’il y a un précipice d’une centaine de mètres.
À ce moment on retour arrière jusqu’à une doline, dans laquelle on peut voire des balises horizontales sur le sentier ; arrivés sur la crête du mur escarpé, il sera suffisant se tenir à droite et continuer le parcours ; on peut rencontrer une petite bande de sangliers, il ne faut pas les craindre parce qu’ils sont des animaux inoffensifs et habitués à la présence de l’homme. Maintenant le sentier continue sur un beau et facile chemin de terre qui dans 5 minutes se relie à la route du pays, dans le passé ce chemin était parcouru par les charbonniers et les mineurs. À droite il y a une source d’eau potable tandis que 20 mètres plus avant il y a un énorme rocher tombé sur le chemin il y a 20 ans. Enfin, dans 20 minutes on arrive à Ulassai.